L'édito de Camille : Porter la flamme
Avec les dernières actualités politiques qui ont récemment secoué notre pays on l'avait un peu oublié, pourtant la flamme olympique continue son chemin sur les routes de France, ce lundi 8 juillet, elle est par ailleurs à Blois dans le Loir-et-Cher.
Alors pourquoi reparler de la flamme olympique en ce lundi 8 juillet, au lendemain du scrutin qui rebat les cartes de l'Assemblée nationale ? Peut-être parce que quoi de plus représentatif de l'espérance que nous voulons porter en tant que chrétiens qu'une flamme ?
Permettez-moi une métaphore. Ce que ces élections législatives ont révélé, peut-être plus que tout le reste, ce sont les fractures qui persistent dans notre société. Fractures sociales, culturelles, sociétales. Un peuple divisé à l'image de son Assemblée nationale où aucune majorité ne se dessine. En amont de ce scrutin, le Conseil national des évangélistes de France avait invité ses membres "portés par leur foi" à "faire société ensemble avec les autorités qui auront été désignées", à refuser les postures de haine et surtout à "retrouver ensemble la force d'aimer".
Essayons aujourd'hui de voir au-delà de nos différences. Le peuple de France a parlé, il s'agit d'entendre ce qu'il a dit. Comme l'a souligné le CNEF il est de notre devoir en tant que croyants d'agir "pour être, dans la société présente, ferments de paix, semences de vie, acteurs de réconciliation et d’hospitalité".
Cet édito est également l'occasion de rappeler le plan de lecture biblique sur la lumière de Dieu proposé par le mouvement chrétien GO+France dans le cadre du parcours de la torche olympique. Un parcours en 16 étapes qui a débuté le 8 mai et se conclura le 9 septembre 2024, date de l'extinction de la flamme au terme des Jeux paralympiques.
La lumière étant un symbole puissant de la présence de Dieu, de la vérité et de la vie elle-même.
Portons donc une flamme d'espoir à travers la France, à l'image de cette torche olympique, pour répandre la lumière, l'amour, l'espérance et la réconciliation au sein de notre société.
Camille Westphal
